Bonnes pratiques pour récuperer : Gérer le stress au travail avec une approche sophrologique

Marlène Allioux, ancienne professionnelle des Politiques de santé publique reconvertie en sophrologue, partage son expertise sur la gestion du stress au travail. Dans cet article, elle explore les concepts de stresseurs et de syndrome général d’adaptation, tout en proposant des exercices pratiques inspirés de la sophrologie. Découvrez comment identifier vos sources de stress et apprenez des techniques simples pour améliorer votre bien-être au quotidien. Cette introduction est plus courte et plus fidèle au contenu réel de l’article, tout en donnant un aperçu clair de ce que le lecteur peut s’attendre à trouver.

. Au travail, chacun a ses propres sources de stress : c’est ce qu’on appelle des stresseurs. Les identifier est une première chose car c’est eux qui viennent, tout au long de la journée, réduire, pomper notre énergie vitale. . Le stress ou les signes de stress (lié aux stresseurs) est une réponse physiologique (corps) et plus tard, si l’on ne sait pas comment « gérer » ce stress, une réponse psychologique (mental) peut se manifester : c’est ce qu’on appelle le syndrome général d’adaptation (SGA). 
Le parallèle avec le modèle de l’éveil

. Au travail, comme dans la vie personnelle, il est impossible d’éviter toutes les situations stressantes. On peut en exclure certaines, mais globalement elles font parties de la vie, à moins de vivre reclus, de s’isoler des autres et des environnements stressants (ce qui arrivent pour certains qui sont dans un SGA). 
. En revanche, nous pouvons diminuer notre réaction au stress. Pour cela, il faut s’entraîner, répéter, comme un sportif. La sophrologie est un outil, parmi pleins d’autres, permettant cet entraînement. 
. La sophrologie, comme la méditation, permettent en plus d’acquérir une meilleure attention/concentration. H. Simon (économiste) disait : « la richesse de l’information créée une pauvreté de l’attention ». Or, il s’agit d’une capacité essentielle, clef du succès, de la performance voire du bonheur selon D. Goleman (Psychologue américain). Nous sommes plus enclins aux émotions désagréables lorsque notre esprit vagabonde – ce qui est notre fonctionnement par défaut – quand nous sommes distraits ou saturés d’informations. 
J’ai fait 4 exercices : 
– Une lecture du corps : Confortablement installez sur une chaise, scannez très lentement chaque région de votre corps. Essayez de visualiser en détail chacun des muscles, ligaments, tendons qui se détendent. Un corps qui se détend est un mental qui se détend également. L’inverse est aussi vrai. 
– Une respiration consciente : Une main posée sur le thorax, l’autre sur le ventre, accueillez votre respiration. Observez le trajet de celle-ci (nez, gorge, thorax, ventre). Représentez-vous un ballon au niveau du ventre. À l’inspire, il se gonfle, à l’expire il se dégonfle. Essayez d’avoir une expire plus longue que l’inspire. 
– L’exercice du karaté (face à une situation qui suscite des émotions négatives : agacement, colère, frustration, tristesse, …) : Les yeux fermés, prenez conscience de l’ensemble de votre corps et de votre respiration (exercices 1 et 2 rapide avant), position debout ou assise, imaginez une cible devant vous. Soufflez, videz vos poumons, à l’inspire amener vos bras comme sur le schéma, rétention d’air quelques secondes et lorsque c’est le moment pour vous, coup de poing dans la cible en soufflant (en pensant bien fort à votre situation). Accueil des sensations dans le corps, des émotions. Répétez 3 fois. 

– Le paysage-ressource + émission d’un souhait Imaginez le plus en détail possible un paysage ressourçant pour vous (existant ou imaginaire). Réveillez vos 5 sens : que voyez-vous, sentez-vous, entendez-vous, qu’est-ce que vous pouvez toucher, goûter ? Êtes vous seul ou avec des personnes, des animaux. Bouquet sensoriel. Dans ce paysage, accordez-vous un souhait (pour la journée, le mois, la vie …). 

Article par Marlène Allioux