Soi(s), Vi(e-s), Aime

Par Stéphanie Pelleray Delga,

Lettre d’une coach pour un leadership conscient, authentique et inspirant.

Dans un monde où les relations, le rapport à l’autre, à la Vie, aux EnVies, à Soi laisse parfois place à l’égo qui domine, la survie, les Enfer-Mements, il est peut-être temps d’ouvrir son champs de conscience, prendre sa part à la santé du monde, à la santé de son organisation, de son association, de son entreprise. Cela commence par prendre soin de ce qui est vivant en Soi et autour de Soi.

Il n’est jamais trop tard pour avoir EnVie, s’émerveiller, contribuer, et cela part d’une rencontre, une intime rencontre : soi.

Être en conscience de Soi, c’est pouvoir cheminer vers nous même, au-delà de ce que nous nous racontons à propos de qui nous sommes ! Au-delà d’un certain Soi narratif. C’est aussi être en conscience de l’altérité, accueillir sans pensée binaire l’autre, la différence. Cette pensée qui peut nous amener à juger comme une vérité ce qui est bien, ce qui ne l’est pas, ce qui est beau, ce qui est prétendument moche, les forts, les faibles … et tant d’autres pensées divisantes. Si je ressens et je vibre ces pensées divisantes, c’est moi que je divise un petit peu, intérieurement.

Il n’y a pas une bonne façon d’être au monde, il y a probablement une juste et bienveillante relation à Soi. Quand je dis cela, je parle de la possibilité de conscientiser, ce qui nous fait peur, nous met en insécurité et nous amène parfois à avoir des comportements fuyants ou agressifs, avec qui plus est, une certaine dose de mauvaise foi probablement.

Tout cela peut vous paraître exagéré, et pourtant, la violence est là, bien là tristement, heureusement pas partout ni tout le temps. Parfois bourreau, parfois victime, parfois sauveur, nous sommes souvent à notre insu et inconsciemment une partie prenante de ce système.

Mettre de la conscience sur ses automatismes invisibles, c’est apporter petit à petit de la clairvoyance sur nos modes de fonctionnements, nos zones d’ombre, nos blessures, le joli masque que nous nous sommes construit….Ce masque que nous pouvons confondre avec notre personnalité et qui nous éloigne de notre être véritable.

Toute vie est guidée par le besoin d’exister. Qu’est-ce qu’exister ? Être vivant ? Reconnu, validé, avoir du succès ? Éviter d’être mis en danger, démasqué ?

omme sur un fil de crête, les difficultés d’être au monde nous font parfois glisser en mode Survie, comme si il fallait se protéger de quelque chose dans une certaine forme d’insécurité ressentie. Peur de ne pas être entendu, vu, reconnu ? Peur de l’échec, du rejet, de l’abandon ? La vie se charge dans notre quotidien de nous donner l’opportunité de revivre consciemment ou inconsciemment ces peurs.

Notre histoire, notre éducation ont pu nous faire expérimenter des moments de vie, ou nous nous sommes senties jugés, heurtés, mal aimés, et notre système inconscient s’est dit : plus jamais ça !! Alors nous nous construisons afin d’éviter de revivre ces situations. Si nous sommes en zone d’évitement, même inconsciemment, alors nous ne sommes pas libres d’être qui nous sommes véritablement.

Cela n’est pas une fatalité ! Il est même urgent de prendre conscience pour ne pas s’enliser dans ce mode SUR VIE.

Si le besoin d’exister nous guide, autant qu’il soit dans un rapport sain à la vie, au delà de nos blessures, nos croyances limitantes, nos pensées divisantes.

Etre le leader de sa vie, son entreprise, c’est pouvoir être en authenticité avec ses forces ses faiblesses, ses zones d’ombres, s’autoriser à traverser sa vulnérabilité, conscientiser ses émotions, comprendre ses besoins fondamentaux, ses valeurs.

De là, mettre du sens dans nos projets, nos vies, nos accidents de vie.

De là, se sentir puissant car traverser sa vulnérabilité c’est rencontrer sa puissance singulière.

Et alors, offrir, cette puissance au monde, au service du vivant en Soi, autour de Soi, son entreprise, ses projets !

Soi(s), Vi(s-e) Aime, une lettre d’inspiration pour cheminer vers son leadership conscient, authentique et bienfaisant.

Stéphanie Pelleray Delga